Joël Dym, Senseï du Club de Karaté de Méricourt

Joël Dym, senseï du club de Méricourt ,ceinture noire 4e dan et une passion intense depuis toujours pour le karaté

Professeur diplômé d’état au Méricourt Karaté Club (affilié à la FFKDA), Joël Dym , ceinture noire 4e dan , est un senseï  apprécié de ses élèves de par son engagement dans la vie du club , mais aussi et surtout par la qualité de l’enseignement qu’il donne .Son niveau de grade récompense un travail intense et la ferme volonté de réussir pour ce karatéka qui s’est formé, en grande partie, tout seul.

C’est dans une remise, derrière la maison familiale des mines de la fosse 4 que Joël Dym, alors âgé d’une quinzaine d’années, commence à exécuter ses premiers gestes de karaté. « Je ne faisais pas beaucoup de sport, seulement de la course à pied et un peu d’athlétisme à l’école. Nous n’avions pas les moyens de m’inscrire dans un club car nous étions une grande famille avec 13 frères et sœurs » se souvient Joël.
 Nous sommes alors dans les années 78/79 et le jeune adolescent est influencé par Bruce Lee.


Il s’intéresse également aux ouvrages de self-défense et surtout, il bouquine les livres de Docteur Justice.

« Le héros pratiquait les arts martiaux pour défendre les opprimés. Docteur Justice était ceinture noire 4e dan de karaté. Et je me suis dit : Pourquoi ne pas devenir comme lui ? ».

Seul, au fond de sa remise, avec ses bouquins d’arts martiaux, Joël s’initie régulièrement et avec acharnement aux techniques de cette discipline pendant plusieurs années.

A 17 ans, il commence à travailler et au détour d’une affiche, s’inscrit à un club de karaté, celui de Méricourt qui siège à la salle Raoul Briquet. Ses premiers salaires lui permettent de prendre une licence et d’acheter son premier kimono.
Il est ensuite très vite remarqué par Alain Verbeeck, le professeur, et dès son premier passage de grade, Joël décroche de suite la ceinture orange sautant la blanche et la jaune.
La fibre du karaté en soi et l’énorme travail fourni permettra à Joël Dym de gravir un à un les grades et 6 années plus tard en janvier 1986, il décroche sa ceinture noire 1ère dan. « Il fallait être prêt, ce n’était pas la course. J’ai obtenu la première partie technique du premier coup et j’ai gagné mes cinq combats ».
Toujours avec la même volonté, Joël obtiendra les ceintures noires 2e dan en mai 1994, 3e dan en février 1998 et 4e dan en février 2008.
Entre temps, il avait obtenu son DIF (diplôme d’instructeur fédéral) en 1992. Sept ans plus tard, il prépare pour son brevet d’état, le tronc commun (anatomie, physiologie, législation, pédagogie…) en formation continue parallèlement à son travail et avec l’accord de son employeur. « Le spécifique sur l’art martial, je l’ai bossé seul, en autodidacte. C’est ma femme, Anne-Marie, qui m’a motivé pour me présenter à l’examen qui s’est déroulé à Marseille ». Résultat, Joël est reçu du premier coup et obtient brillamment le BEES 1 (brevet  d’état d’éducateur sportif 1er degré).
Après avoir enseigné dans divers clubs du secteur, Joël est devenu professeur à Méricourt depuis 13 années et a déjà formé 15 ceintures noires. Il anime un bon groupe d’adultes (dont dix ceintures noires), et Anne Marie Dym , ceinture noire 1e dan ,diplômée instructeur fédéral délivrée par la ligue Flandres Artois, l’assiste dans l’instruction des jeunes.
« Joël, c’est la passion pour le karaté concluait avec fierté le président René Lenne. Nous avons la chance d’avoir un professeur en phase avec notre état d’esprit. La porte du club est toujours ouverte à tout le monde, aux confirmés comme à ceux qui souhaitent découvrir le karaté. Et en plus avec les licenciés, il n’hésite jamais à se mobiliser pour des actions de solidarité  ( virade de l’espoir, manifestations sportives »).

Dans la vie de Joël Dym (à droite ), beaucoup de choses se calquent sur le code d’honneur du karaté comme le respect, le courage, la non-violence, la maîtrise de soi… Un état d’esprit qu’il souhaite transmettre aux jeunes.